L'univers d'un Thomas

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Ce texte relate mon parcours pour la participation à la Professor Conference Bordeaux 2025, séminaire pour les professeurs Pokémon.


Ce texte est sujet à diverses fautes d’orthographes ou de syntaxes. Veuillez m’en excuser.


Bonne lecture…


Introduction

Pokémon est une franchise dans laquelle j’ai placé beaucoup d’affection et de buts. J’ai grandi avec, et je continue encore d’y consacrer beaucoup de temps, tant la franchise est vaste. Si ce large univers regroupe énormément d’aspects et de produits différents pour tous les goûts, moi, j’ai choisi les branches du jeu vidéo et du JCC, mais surtout du JCC. Les cartes Pokémon, ce ne sont pas juste des cartes vendues dans le commerce pour que les enfants fassent des matchs dans la cour de l’école ou des échanges pour qu’ils complètent leur collection de Pokémon préférés. Pokémon prend très au sérieux son JCC, en témoignent les compétitions mondiales où sont offerts plusieurs dizaines de milliers de dollars aux meilleurs joueurs. C’est donc une pratique très encadrée, qui nécessite également la présence de plusieurs juges et organisateurs qui veillent au bon déroulement des tournois. Des juges et des organisateurs, il y en a tout plein dans le monde, et ils assurent, à petite ou grande échelle, que les tournois se déroulent sans encombre, dans le respect des règles et des uns et des autres.


Être juge ou orga n’est pas un métier, c’est du bénévolat. Il n’y a pas non plus de rémunération financière de la part de Pokémon. C’est donc un rôle officiel, basé sur le volontariat, qui demande de prendre de son temps personnel pour subvenir aux besoins des ligues organisant des tournois officiels (où les joueurs s’affrontent pour remporter des points dans le but de tenter de se qualifier aux mondiaux). Pour bien faire la distinction entre les 2 rôles, l’organisateur est celui qui va déclarer un tournoi officiel, le mettre en ligne pour qu’il soit trouvable sur le localisateur d’évènement, et assurer le déroulement de son tournoi (infos à communiquer, annonces, appariements des joueurs et récompenses de fin de tournoi). L’orga va ensuite, une fois que le tournoi est clôturé, l’envoyer à Pokémon, pour que les joueurs gagnent officiellement leurs points en fonction de leur performance lors du tournoi. Le juge, lui, va veiller à l’application des règles lors du tournoi. C’est lui qui intervient si 2 joueurs ne sont pas d’accord sur des interactions avec des cartes, et c’est aussi son rôle d’appliquer une sanction (si nécessaire) en fonction de la faute de jeu commise par un joueur et d’assurer sa réparation (concrètement plus une faute fausse la partie et qu’il est difficile d’y remédier en l’état, plus la sanction sera élevée).


L'on ne se déclare pas organisateur ou juge comme ça. Il faut au préalable passer un test sur le site de Pokémon (test en fonction de la spécialité dans laquelle vous souhaitez exercer) et le renouveler chaque année. Une fois le test validé, vous êtes donc au niveau de base, et devez participer à des tournois plus importants si vous souhaitez augmenter dans les niveaux (jusqu’à 2). Il n’est pas obligatoire de devoir passer les niveaux. Du moment que la certification est validée et est renouvelée, vous pouvez organiser et juger des évènements officiels.


Maintenant, attardons-nous sur la notion de « Professeur Pokémon ». Il ne s’agit pas de personnes qui font des cours de règles sur l’univers Pokémon dans une classe à des enfants. C’est tout simplement le nom utilisé pour regrouper tous les juges et orga officiels. Ces personnes sont évidemment plus rares que le nombre de joueur, mais ont des rôles essentiels (auquel cas les joueurs ne pourraient pas jouer).


Comme beaucoup je pense, j’ai d’abord commencé du côté des joueurs (quand j’étais petit), pour peu à peu rejoindre un rôle plus en lien avec l’organisation et le savoir. Il faut dire aussi que je n’ai jamais été très bon en jeu, même si je connais les ressources à consulter pour aiguiller les joueurs. En revanche, j’ai plus de facilité pour la théorie avec les règles de jeu, les interactions de cartes (parfois obscures), ou les déroulements des parties. Et en voyant le nombre de fautes et de méconnaissances d’un bon nombre de règles dans ma ligue, c’est aussi ça qui m’a fait dévier vers ce rôle, pour réinstaurer un cadre légal et juste des règles pour les tournois officiels. Mon club est une ligue officielle. Une ligue (un lieu reconnu par Pokémon pouvant organiser des évènements officiels et recevant des dons de la part de Pokémon) se doit d’appliquer correctement les règles et procédures à leur évènement. C’est un cercle vertueux : plus une ligue attire de joueurs, propose des évènements réguliers et remplit ses conditions de ligue, plus elle reçoit de produits de la part de Pokémon (produits ensuite utilisés pour garder les joueurs présents et en faire venir d’autres). Pokémon est avant tout une entreprise, elle cherche à vendre et à se faire du bénéfice (et pour faire du bénéfice, Pokémon est la franchise médiatique la plus rentable de l’histoire). Par ses ligues, elle permet à des personnes passionnées de se rencontrer, de discuter et de consommer ses produits. Les ligues facilitent l’adhésion des gens à la marque Pokémon. Une ligue doit donc être tenue et gérée par des personnes habilités, soit les professeurs Pokémon. Les certifications de juge JCC de base et organisateur de base, je les ai. C’est donc tout naturellement que, lorsqu’en novembre 2024, un événement pour les professeurs Pokémon de France est annoncé à Bordeaux en mars 2025 (le week-end du 8 et 9 mars), j’ai envie d’y participer, mais s’y rendre et loger là-bas n’est pas une mince affaire.

Partie 1 : Préparation

L’introduction était longue, mais nécessaire pour avoir une vision d’ensemble du genre de public convié à cet évènement. L’évènement est en fait un séminaire, avec des conférences et des ateliers pratiques, notamment conçu pour les professeurs français. Bordeaux n’est pas si loin de ma ville. Ce n’est pas aussi éloigné que Marseille ou Strasbourg. Et il s’agit d’un évènement tout à fait exceptionnel qui en plus, pour une fois, dispose d’un parcours français (et n’est plus uniquement en anglais comme pour les autres séminaires). L’évènement a lieu sur 2 jours, au centre de Bordeaux, à l’hôtel Ibis Bordeaux Centre Mériadeck. Le premier jour est consacré à des ateliers et aux conférences. C’est le moment pour apprendre le rôle de juge ou d’orga, et l’exercer avec praticité. Le deuxième jour est consacré à un tournoi, nommé Coupe des Professeurs (Professors Cup). Il s’agit donc d’un tournoi plus fermé que les tournois classiques, puisque réservé seulement aux professeurs Pokémon, et en plus ces personnes doivent avoir entre autres un certain nombre de certifications dont au moins une de niveau 1 (les niveaux dont je vous parlais plus haut). Des conditions supplémentaires, mais pour les profs français, être professeur suffit exceptionnellement pour participer au tournoi. Des opportunités donc, vraiment faites pour attirer des professeurs Pokémon de France.


J’ai tardé à m’y intéresser sérieusement, mais je m’y suis mis en janvier. Bien sûr que j’avais envie d’y participer, mais je ne me suis jamais retrouvé aussi loin de chez moi sans accompagnateur, dans une ville que je ne connais même pas. L’idéal est donc que quelqu’un d’autre compte y aller, gère le logement et m’y emmène. Et pour ça, nous avons une autre ligue à côté de ma ville. Bien que cette ligue ait plusieurs professeurs à son actif, aucun n’a voulu ou pu se détacher ce week-end là pour participer à l’évènement. Dommage, mais il doit bien avoir d’autres professeurs dans le coin, ou qui passeraient par une ville voisine, avec lesquels je pourrais correspondre. Eh bien je n’ai reçu aucun message dans ce sens lors de mon appel à l’aide sur le Discord des professeurs Pokémon de France. Si je voulais y aller, ça allait être de mes propres moyens. Et là, c’est déjà moins simple. D’autant plus que tout le monde n’est pas ravi de cette envie dans ma famille. Ma mère est tout simplement angoissée à l’idée de me retrouver si loin de tous mes repères, au milieu d’un monde qui m’est inconnu, sans être à l’abri de potentiels dangers (entends par-là agressions). Ma mère n’est pas d’accord, ok. Et mes grands-parents maternels pas trop non plus. La branche maternelle semble réfractaire. Du côté de la branche paternelle, on est déjà moins anxieux. Il ne faut pas oublier qu’au-delà de l’aspect « Cartes Pokémon / Loisir », il y a aussi une facette centrée sur l’autonomie et la réalisation de soi. L’année 2025, je souhaite en faire une nouvelle année (par une pratique plus régulière du sport, de la lecture, d’une alimentation plus saine) et commencer le troisième mois de 2025 par ce voyage en autonomie en fait tout à fait partie et marquera cette grande lancée d’épanouissement personnel.


C’est donc tant bien que mal que ma mère se met à m’aider pour la location d’un hôtel et la réservation de billets de train. Car oui, je ne me sens pas capable de 3h30/4h de route en voiture. L’autre option étant donc le train avec ses environ 5 heures de transport. Mais au moins, je n’ai pas à conduire. L’hôtel dans lequel je séjournerai 3 nuits (arrivée vendredi, pour repartir lundi) se trouve être le lieu de l’évènement. L’hôtel, les trains, les bus ou trams pour se rendre de la gare de Bordeaux à l’hôtel et vice-versa, ça a un coût, et il n’est pas négligeable. De plus, ce voyage a pour objectif de participer à un évènement pour le loisir (me rendre là-bas n’est pas vital ni rendu obligatoire par une autorité supérieure, c’est du loisir). Il est donc logique que toutes ces dépenses rentrent dans mon budget loisir, qui est donc bien arrivé à saturation, même plus. Le budget du mois ayant largement dépassé le plafond que je m’étais fixé, il va falloir réduire et amputer tous les mois suivants pour retrouver un budget acceptable et tel que fixé au départ. Les achats pour quelques mois à suivre seront donc limités à des produits à disponibilité éphémère, le reste, moins urgent, devra attendre.


Initialement, je ne souhaitais pas participer au second jour de l’évènement (la Coupe des Professeurs). Mais quand j’ai lu qu’il y aurait une carte exclusive distribuée à ceux qui participeront au jour 2, alors je me suis dit qu’il fallait que je participe au tournoi. Mais quel deck allais-je jouer ? C’est toujours la grande question quand je vais participer en tant que joueur à un match. J’ai eu l’habitude jusqu’à présent de jouer des archétypes hauts dans les classements généraux mondiaux, mais je ne les maîtrisais pas (je finissais toujours en bas du classement). J’ai donc choisi tout autre chose pour cette Professors Cup, un archétype bas dans les classements généraux mondiaux, mais fun à jouer. Je privilégie un deck où je ne finirai toujours pas plus haut dans les classements mais où je m’amuserai un peu plus. J’aurais très bien pu aussi prendre mon deck actuel (Lanssorien) et m’ennuyer à chaque partie parce que frustré de ne pas savoir bien jouer mon deck, mais je préfère en faire un moment convivial. Je jette donc mon dévolu sur l’archétype Malvalame, un deck qui ne coûte pas non plus cher à construire, mais entraînera tout de même quelques dépenses loisirs en plus. Comme avant chaque achat de vraie carte pour se créer un deck, je le teste sur Live avec différentes variantes jusqu’à avoir une liste fixe qui me plaît, que je reproduis ensuite dans la vraie vie. Live, ça faisait longtemps que je n’y avais pas touché.


Même si nous sommes dans un monde froid et violent, il y a tout de même des personnes qui sont prêtes à vous aider, même contre rien. C’est en tout cas mon ressenti avec une personne de Bordeaux qui m’a contacté sur le Discord des professeurs Pokémon de France pour m’expliquer ce dont j’avais besoin sur la ville. Notamment sur les transports de bus et trams une fois arrivé à la gare. Les professeurs Pokémon sont des personnes qui se renseignent sur divers sujets de Pokémon, qui participent bénévolement à des tournois officiels pour promouvoir le respect et les règles, qui passent des certifications sur Internet. Ces personnes sont donc plutôt d’une nature ouverte et accueillante. Ça ne sert à rien de se méfier de tout le monde. Partir avec des inconnus dans une voiture, c’est une chose. Mais tous les inconnus ne sont pas forcément malintentionnés. C’est pourquoi, quand un professeur d’une ville voisine m’a recontacté bien plus tard pour me dire qu’il serait finalement disponible pour aller à l’évènement, je n’ai pas hésité à continuer la discussion pour voir si on pouvait s’arranger. Ils seraient 2 à s’y rendre, avec un autre professeur Pokémon donc, de la même ville, chef d’un café. Je n’ai jamais vu ces 2 personnes IRL, je vois seulement l’un d’eux régulièrement sur des Discord. En plus d’avoir de bonnes connaissances comme le montrent ses tchats, il est aussi très actif sur certains Discord et également connu et apprécié de sa ligue de laquelle il provient. Moi, ça me suffit à avoir confiance, parce que je ne vois pas ce qu’il aurait à gagner à me faire du mal ou à m’enlever. Il a une connaissance avec qui il veut aller, qui en plus est le patron d’un café ? OK, pas de problème, il connait ses fréquentations et le responsable de ce café est sûrement quelqu’un de bien (déjà rien que pour diriger un café centré sur une culture très différente et qui invite au voyage). Mes plans initiaux sont donc modifiés, puisque l’un 2 ferait tout le trajet en voiture, et nous repartirions dimanche soir directement (plus de train Nantes – Bordeaux, une nuit d’hôtel en moins). Il reste encore à définir et à officialiser pas mal de points, mais si les changements que j’ai cités précédemment ont bien lieu, cela réduirait un peu le coût financier total de ce voyage.


Revenons-en au deck. Comme expliqué, j’envisage de jouer un archétype Malvalame. J’ai testé plusieurs variantes sur Live, avec ou sans Palkia et Noarfang entre autres, et je choisis de jouer une version avec « juste » Malvalame en attaquant. Par « juste », j’entends qu’il n’y aura pas de gros attaquant secondaire. J’achète les cartes manquantes, j’en profite pour mettre à jour un autre deck, et voilà, mon deck pour Bordeaux est prêt. Eh bien en fait non. Parce que si je m’étais mieux renseigné, j’aurais consulté le fichier texte joint à la page d’inscription du tournoi qui indique le format du jeu et des decks qui sera employé pour la Cup. Je ne détaillerai pas les différences entre mon deck Malvalame et les règles qui seront appliquées. Le fait étant qu’un peu en catastrophe, je me mets à la conception d’un deck éligible aux critères de la Cup. C’est un format spécial, puisqu’il s’agira de decks de 40 cartes, avec des cartes apparues à partir du bloc Écarlate et Violet, uniquement de rareté Commune ou Peu commune, limité à 2 exemplaires par cartes (sauf Énergie de base), et devant contenir 2 types différents par deck, avec le même nombre de cartes entre les 2 types. C’est-à-dire que si je joue 5 Pokémon d’un type en particulier (mettons Eau), il faudra que mon deuxième type comporte exactement 5 Pokémon aussi (par exemple Combat). Je vous ai sorti les types Eau et Combat, ce n’est pas pour rien, puisque ce sont les 2 types que j’ai prévu de jouer. Mon deck est littéralement un deck « Poulpe », que j’ai soigneusement nommé « Octo-Bellator ». Mes 4 attaquants (2 exemplaires de 2 Pokémon) représentent des pieuvres, avec 8 tentacules chacun. Étant des Niveau 1, j’ai également mis 2 Base de chaque évolution, ce qui donne donc 8 Pokémon en tout, dont les 4 attaquants (2 différents) sont des pieuvres avec 8 tentacules, d’où « Octo » (Huit en latin). « Bellator » lui signifie « Guerrier » toujours en latin, pour symboliser mes attaquants. C’est toujours amusant de trouver un nom à un deck que l’on imagine tout seul de A à Z, sans passer par des listes pré-faites sur Internet. Au début je pensais faire une lignée de 2 Niveau 2, mais il faut compter à minima 12 Pokémon en tout (si l’on fait une chaîne de 2-2-2 par Pokémon), ce qui prend beaucoup de place dans le deck. J’ai privilégié la fluidité et la mise en place de mon jeu en utilisant des Niveau 1 comme attaquant, et non des Niveau 2. Évidemment, m’entraîner avec ce deck va être compliqué, puisque Live ne propose pas de match avec ce système de règles exceptionnelles, et que tout le monde n’utilise pas des decks de 40 cartes assujetties aux mêmes conditions.


Les jours s’accélèrent, l’évènement approche. Il est temps de fixer les horaires et détails du covoiturage. Dans l’idée, nous nous rencontrerions à la gare d’une ville voisine et partirions vendredi soir pour une arrivée vers minuit à l’hôtel. C’est tard, mais le patron du café fermant ses portes le soir, il est difficile de faire plus tôt (je me voyais mal lui demander de fermer sa boutique/café ce jour-là). Évidemment, une fois arrivés à Bordeaux, ils me déposeraient à mon hôtel. Et pour le retour, nous partirions dimanche soir, une fois l’évènement fini, pour dormir une nuit de moins à l’hôtel. Mais là, petit problème : cela ferait une arrivée à la gare de la ville où ils habitent vers minuit, sans personne ni train pour me ramener chez moi. Qu’eux fassent le détour vers ma ville ne les arrangerait pas non plus. Et depuis quelques temps, l’idée que j’y aille en covoiturage me chiffonne. En fait, je préfèrerais y aller seul. Même si initialement, je voulais que l’on m’y conduise (l’étape où je recherchais des personnes proches qui seraient intéressées), l’idée de devoir me débrouiller par moi-même (parce que pas le choix, personne d’intéressé) m’a finalement plu, car ça donnait un aspect aventure à cet évènement, réalisation de soi (prendre le train, se débrouiller dans une ville inconnue, séjourner à l’hôtel). Cela paraît sans doute simple pour certains, mais nous ne venons pas tous du même endroit et n’avons pas vécu les mêmes expériences. C’est pourquoi j’ai quitté le trio, pour finalement faire mon trajet tout seul, et me prouver à moi-même que j’en étais capable. Je n’en suis pas encore rendu à faire le trajet en voiture, mais c’est petit à petit que l’on progresse. Au-delà de l’évènement, il y a donc aussi un objectif d’accomplissement, de fierté. Bon, du coup, je vais payer cher tous les trajets en train et l’hôtel pour mes 3 nuits. Mais le fait aussi d’arriver à l’hôtel dans la soirée m’arrange plus que pendant la nuit, parce que je vais pouvoir plus facilement prendre mes marques et me coucher tôt de manière à être bien reposé pour le lendemain (couché à 1 heure du matin, je ne vous explique pas le stress que je ressentirais). Ce n’est pas un aurevoir définitif à mes 2 anciens camarades du trio, nous nous le sommes dit, il faudra réussir à nous trouver une fois là-bas, pour mettre un visage sur nos noms et pseudos. Nous sommes maintenant à une semaine du départ, cela va arriver vite.


Quelques jours avant le départ, je prépare petit à petit mes affaires, et je visualise les trajets et étapes à franchir en répétant les opérations dans ma tête ou avec ma mère.

Partie 2 : Le voyage

Et nous y voilà, c’est le grand départ ! Mes affaires sont prêtes, mon sac rempli à tel point que j’ai vite mal aux épaules. C’est mon père qui m’amène à la gare de ma ville, pour que je prenne le train qui me conduira ensuite à une gare voisine où se trouvera le train pour Bordeaux. C’est la première fois que je vais à la gare de cette ville voisine, plus imposante bien sûr que les autres gares que j’ai vues dans ma vie. Finalement, s’orienter dans la gare n’est pas si compliqué. Si par contre j’ai bien été étonné de quelque chose là-bas, c’est que l’accès à leurs toilettes est payant. Certes, ce n’est qu’un euro, mais j’ai tout de même décliné pour me retenir et faire mes besoins dans le train. J’ai du mal à concevoir le fait qu’il faille payer pour assouvir l’un de nos besoins vitaux les plus importants, là où ailleurs la plupart des espaces WC sont gratuits (comme dans le train). J’avais bien repéré les panneaux d’affichage des trains à la gare, ainsi que le train que je devais prendre pour Bordeaux, mais aucun numéro de voie indiqué dessus. La gare ne manquait pas d’agents ce jour-là, il suffisait donc de demander, et il s’avère que le numéro de voie ne s’affiche que 20 minutes avant le départ du train. Ça ne sert donc à rien d’arriver trop tôt dans ces moments-là. Il fallait donc s’occuper, et ce jour-là avait lieu un discours du syndicat CGT cheminots, à la mémoire notamment de Pierre Semard, syndicaliste français du patrimoine SNCF, assassiné il y a 83 ans jour pour jour. S’en est ensuite suivi la Marseillaise puis le chant des partisans, pour clore l’allocution. Mon train est ensuite arrivé peu de temps après, je monte donc dans l’Intercités qui m’amènera directement à la gare de Bordeaux. Pour m’occuper durant ces 4 heures de trajet, je regarde l’environnement, je suis sur mon téléphone ou je joue à la Switch. Je n’avais pas envie de lire, mais concernant mes écrans, j’étais limité par rapport à la batterie de mes appareils, sans prise pour les charger (pourtant mon billet indiquait qu’il y avait une prise disponible, mais ma voisine de train me disait qu’il n’y avait pas de prise dans les Intercités, et en effet, je n’en voyais pas). À regarder l’environnement extérieur (j’étais côté fenêtre) je me suis rendu compte que plus vous regardez au loin, plus vous voyez distinctement les éléments. Mais si vous regardez en bas de la fenêtre (vers les rails par exemple), alors vous ne voyez qu’une succession de lignes horizontales, sans que l’on puisse distinguer les éléments que l’on survole. Juste plein de lignes de différentes couleurs en fonction des éléments en question.


Une fois arrivé la gare de Bordeaux Saint-Jean, dans le centre de Bordeaux, je m’aperçois que les toilettes sont aussi payantes là-bas. Je me dirige ensuite vers la station de bus que m’avais indiqué un bordelais sur le Discord des Professeurs Pokémon de France, pour me rendre au plus près de l’hôtel Ibis Bordeaux Centre Mériadeck, là où je vais loger pendant 3 nuits. Avant de passer les portes de l’hôtel, je localise la station de bus que j’utiliserai au retour. Je débarque donc ensuite dans l’hôtel noté 3 étoiles, et là, première difficulté : utiliser l’ascenseur. En fait, chaque résident a droit à un passe (pour accéder à sa chambre), et pour pouvoir utiliser l’ascenseur, il faut badger un boitier puis dans la foulée appuyer sur le bouton de l’étage désiré. Or, j’avais compris que badger activait automatiquement l’ascenseur à l’étage du numéro du passe, et donc quand je me décide d’appuyer sur un des boutons, le délai était dépassé. Je re-badge, mais sans appuyer sur un bouton derrière, donc il ne se passe rien, et quand j’appuie sur un bouton d’étage, le délai est périmé. Finalement c’est un monsieur qui va tout faire sans difficulté, me regardant un peu troublé. Ma chambre se situe au neuvième étage. Autant dire que l’ascenseur m’est indispensable. Pour s’alimenter, l’hôtel dispose d’un restaurant. Mais ma mère a raison, acheter ma nourriture dans le petit commerce du coin me revient moins cher que le restaurant de l’hôtel. Demain débute le séminaire, je ne me couche donc pas trop tard, en plus d’être fatigué.


Samedi matin, je prends mon petit déjeuner au restaurant de l’hôtel (j’avais payé pour l’option) qui est un buffet à volonté. Je remarque certaines personnes qui sont là pour l’évènement et je fais la connaissance de Stéphane Ruffe, l’organisateur de l’évènement, le plus « grand » professeur Pokémon de France et celui qui représente la France à un niveau mondial. Après mon petit-déj, je rencontre IRL mes 2 correspondants de Discord.

Démarre ensuite peu de temps après l’évènement, la réception d’un badge nominatif et de 2 cartes Pokémon, estampillées « Professor Program ». Avec tout ça, un livret qui servira pour le séjour, ainsi qu’un stylo du Professor Store. Je n’ai pas parlé du Professor Store, il s’agit en fait d’une boutique sur Internet réservée aux professeurs Pokémon où l’on paye en points, points que l’on gagne en organisant des évènements officiels. Cela constitue une autre manière de récompenser ceux qui organisent et jugent les tournois, au lieu d’être joueur. Sur les deux cartes que l’on nous donne, le prix le plus bas de l’une d'elle est de 340 € sur Cardmarket (à l’heure de la rédaction de ces écrits), l’autre est une simple Énergie de base psy, estampillée elle-aussi mais avec beaucoup moins de valeur. Le séminaire dispose de 2 parcours, l’un français, l’autre anglais. J’ai bien évidemment choisi le parcours français, ne comprenant et ne parlant pas anglais.

La première activité de la journée commence avec un brise-glace, où nous devions questionner une autre personne ayant la même Énergie de base que nous (moi, comme je l’ai dit précédemment, j’avais reçu psy). Le psy ne devait pas être très commun, puisque j’ai dû me mettre avec une personne qui avait une Énergie différente, tous les psy étant déjà pris. C’est donc lors de cette activité que je teste mon stylo, qui ne marche pas très bien, comme pour beaucoup de monde apparemment. J’ai entendu dire que l’encre des stylos aurait séché lors du trajet en avion. Heureusement que j’avais emporté un stylo personnel.

Une fois la première activité terminée, c’est un travail en groupe de 5 qui débute, sur différentes situations en lien avec la création et la gestion de ligue (comment développer et pérenniser une ligue). Cela permet à chacun d’échanger sur la gestion de sa ligue, croisant les regards et apportant des pistes des réflexions à chacun.

Avait ensuite lieu une pause, dans une salle exposant quelques cartes ou éléments dans des vitrines sur ce qui concerne le Professor Program. Des maillots aussi, que portaient des juges à des évènements. Pour le fun et pour marquer le coup avec un souvenir, un photomaton sur trépied était installé. J’en ai pris une histoire d’avoir une photo de ce jour-là, en mettant en avant le badge nominatif que j’ai reçu, avec dessus l’illustration du Pokémon Tortank, tout en bleu (pour son type eau). D’autres avaient comme motif Florizarre tout en vert, ou Dracaufeu tout en rouge. Cela paraît anecdotique mais nous y reviendrons plus tard. Il y avait aussi de quoi grignoter et boire un peu, tout en précisant bien, et c’est important, que les viennoiseries à disposition sont des chocolatines, et non des pains au chocolat.

Dernier cours de la matinée, il fallait choisir entre un cours sur le jeu de cartes, ou un cours sur le jeu vidéo. Le jeu vidéo comptait très peu de personnes et réclamait plus de monde, mais m’orientant plus dans le jeu de cartes, j’ai choisi cette voie-là.

Ensuite, pour finir le matin avec un peu de fun, c’est un quiz qui a démarré. Conçu avec le site Kahoot, il fallait scanner un QR code pour participer à un QCM portant sur différentes questions de diverses thématiques de Pokémon (JCC, etc…).

Après, la pause déjeuner, où je me suis acheté des cannelés, spécialité bordelaise. J’ai d’ailleurs ce jour mangé avec d’autres, créant un peu de lien social.

Puis les cours de l’après-midi ont débutés, en rotation de 3 groupes. C’est là où je reviens sur le Pokémon que nous avions sur nos badges nominatifs. 3 Pokémon pour 3 groupes différents, qui allaient de salle en salle comme à l’école, en croisant parfois d’autres groupes qui allaient eux aussi dans une autre salle. Le premier des 3 cours a porté sur les deckcheck (la vérification des decks des joueurs, légalité et état des protèges-cartes). Le deuxième cours était centré sur Pokémon GO, une activité de Pokémon encore peu intégrée dans les ligues. Le but du cours était d’apprendre la complexité des combats et comment intégrer des tournois GO dans nos ligues. Il s’avère que oui, Pokémon GO est un jeu beaucoup plus complexe que ce à quoi je pensais initialement. Pour être bon, il faut jouer aux fractions de seconde près. Enfin, le dernier cours portait sur les pénalités, avec des ateliers pratiques où il fallait infliger une sanction car faute de jeu, mais quel type de pénalité adéquate infliger. Doser les pénalités n’est pas simple. Aux yeux de certains joueurs, une pénalité peut paraître trop souple ou trop sévère, mais c’est bien sûr le juge qui a le dernier mot (ou le juge principal (chef des juges) s’il y en a un).

Ensuite la pause de l’après-midi, de nouveau dans la salle avec les expositions et le photomaton sur trépied, et de quoi grignoter (dont des cannelés).

Enfin, la journée s’est terminée avec une cérémonie de remise de prix. L’évènement ayant une ampleur au-delà du sol français (européen), les discours tenus ont tous été en anglais. Différentes personnes ont été nommées pour recevoir un prix, avec applaudissements à chaque fois. Ces prix sont en fait décernés à des professeurs pour leurs efforts pour faire progresser le Professor Program en France ou localement. Après tout ce programme, le soir est déjà arrivé. Je finis par me coucher pour être en forme pour le lendemain qui est consacré au tournoi, avec mon deck Octo-Bellator.


Le lendemain, si pour le séminaire il y avait 2 parcours et que les anglais avaient choisi le parcours anglais, là, le tournoi réunit tout le monde, français, comme anglais. Tant que la personne est professeure, elle peut participer. Les annonces tenues lors du tournoi sont donc toutes en anglais. Pour la Cup, il y a le choix entre le JCC, le JV ou Go. Comme je l’ai préparé longtemps à l’avance, j’ai choisi le JCC, avec 67 autres concurrents. Pour tant de monde, ce sont 7 rounds qui sont prévus, sans pause déjeuner. Je ne vais pas m’attarder sur chaque joueur que j’ai affronté, j’ai déjà noté dans mon carnet offert au premier jour les joueurs que j’ai combattu, avec les principaux Pokémon qu’ils utilisaient dans leur deck. Je suis tombé contre 2 personnes qui ne parlaient pas français, la communication était donc limitée.

Je reviens sur le fait qu’il n’y a pas de pause repas. En vérité, ce n’est pas que c’est défendu de manger. Il est bien sûr interdit de manger pendant que l’on joue, car il s’agit notamment d’un manque d’hygiène. Idéalement, pour manger, il faut que vous finissiez au plus vite votre ronde pour pouvoir vous alimenter le temps que les autres joueurs finissent leur match. Mais si vos matchs durent, il ne vous reste après plus assez de temps pour vous acheter à manger et vous alimenter par rapport au début du prochain round. Si vous n’êtes pas présent au début de votre round, votre adversaire est déclaré vainqueur par forfait. Mais cela est plutôt logique.

Pour ambiancer le tournoi, quelques enceintes étaient installées pour apporter un peu de musique. Pendant un de mes matchs j’étais près d’une des enceintes, et j’ai pu reconnaître un remix Rock/Électro de la musique de combat contre Dadidou des jeux Kirby. Pareil, la musique d’intro de la série Ninjago est passée aussi.

Lors d’un autre de mes matchs, une nouvelle carte Professor Program a été distribuée à tout le monde (celle-là au plus bas à 60 €). Aussi, j’ai découvert une sorte de loterie organisée lors des Professor Cup que je ne connaissais pas. En fait, un membre du staff vous distribue une carte avec un prix dessus. Si vous avez le prix « de base » (environ 50 joueurs l’avaient, dont moi) vous aviez droit à un set de dés du Professor Store. Si vous tombiez sur le prix « Niveau 1 » (environ 10 joueurs l’ont eu) vous aviez droit à un tapis de jeu offert. Mais si vous étiez vraiment chanceux (je crois qu'environ 5 joueurs l’ont eu), vous bénéficiez de 2 options : soit un voyage tout frais payé aux Etats-Unis pour la prochaine conférence des professeurs (là tout en anglais), soit 3 displays de l’extension « Étincelles Déferlantes » en anglais (la valeur d’une display à l’heure où j’écris ces lignes étant d’à peu près 200 €).

Pour revenir à mes matchs, j’en ai gagné 3 pour 4 de perdus, ce qui m’amène à la 35e place sur 68. Mais mon deck a quand même donné un peu de fil à retordre à certains, et d’autres l’aimaient bien pour sa thématique des pieuvres.

Une fois tous les matchs finis (commencés vers 9 heures, finis vers 16/17 heures), un nouveau quiz Kahoot a eu lieu. Le quiz n’étant pas réservé qu’aux français, il était en anglais. Bon, j’ai quand même eu bon à quelques questions, portant sur le JCC, le JV, GO, Online, Live, Pocket. J’ai fini 36e sur 55.

Après ça, c’était grosso-modo fini. Les vainqueurs des tournois précédents (JCC, JV et Go) et les meilleurs participants du quiz ont joué leurs derniers matchs de leur côté, avec un jeu de société (Codenames) puis la finale se jouant sur Unite, pour ensuite désigner les vainqueurs de cette Professors Cup. Si vous ne savez pas jouer à Unite, ça ne sert à rien de rejoindre une des 2 équipes au risque de faire perdre votre équipe. Voilà, cela clôturait ce premier gros évènement. Les gens rentraient peu à peu chez eux, moi je prenais le train le lendemain.

Lors de ces 2 jours, une personne du staff était, entre autres, chargée de prendre des photos. J’espère pouvoir récupérer leurs photos un moment ou un autre. Je passe donc ma dernière nuit à l’hôtel, en me rendant compte que chaque jour, depuis ma chambre, j’ai entendu à un moment ou à un autre les sirènes des pompiers qui ne doivent pas s’arrêter.


Le lendemain je m’en vais le matin, prends mon petit-déjeuner à l’hôtel. Une fois à la gare, j’en profite pour acheter 2 boites de 9 cannelés chacune, que j’offrirai à mes grands-parents maternels quand j’arriverai dans ma ville et à ma famille. Mais à 25 € la boîte, les cannelés ont intérêt à être bons. Mon sac est toujours aussi lourd, pourtant comme à l’aller j’ai pris l’essentiel. Le trajet se passe sans encombre, avec téléphone et Switch durant le transport. Et là, à la fin du trajet, en soulevant l’un des accoudoirs qui me séparait du siège voisin (j’étais tout seul pour le retour), je découvre la prise pour chargeur, qui était vraiment cachée. J’aurais appris plus tôt son emplacement, j’aurais beaucoup plus joué à la Switch. Une fois à la gare de la ville voisine de chez moi, c’est un Toblerone en plus que j’achète pour ma mère, qui n’a pas été très rassurée de me savoir aussi loin pendant ce week-end. Arrivé à la gare de ma ville, je fais le trajet jusqu’à chez mes grands-parents maternels. Sur le chemin, je capture Électhor de Galar dans Pokémon GO, après mes nombreuses rencontres avec lui. Je me dis que c’est pour clore l’aventure.

Conclusion

Il est temps de passer au bilan. Évidemment que c’était génial, je suis très content d’y être allé. Comme je l’ai déjà expliqué auparavant, outre l’aspect cartes Pokémon, il y avait la réalisation de soi. Si au départ je voulais être conduit par d’autres pour me simplifier la vie, ce voyage a ensuite pris une tournure personnelle, si bien que quand j’ai eu l’occasion de finalement être conduit par d’autres, j’ai décliné. Ce séjour a été mon premier vrai voyage seul, et il s’est bien passé. Des craintes que j’aurais pu avoir auparavant se dissipent. La gare de Bordeaux ou de la ville voisine n’est pas aussi labyrinthique et ardue que l’idée que je m’en faisais. C’est même plutôt simple en fait. À la conférence, les collègues professeurs étaient bienveillants et sympas, nous étions tous là avec les mêmes objectifs et la même passion. J’ai pris plusieurs notes durant les cours du premier jour. Des pistes dans des cas de figure particuliers, des orientations à avoir pour ma ligue. Parce qu’étant le seul de ma ligue à y être allé, ça va être à moi de transmettre et de mettre en application ce que j’ai appris là-bas. Notamment, même si ma ligue va se transformer en une nouvelle ligue centrée sur les jeux de cartes en général, avec une branche cartes Pokémon comme actuellement, ce serait intéressant d’organiser des tournois officiels de jeux-vidéo et de GO, même si initialement l’association ne se limite qu’aux JCC. Ce sera à voir en équipe, mais organiser du JV et du GO peut attirer d’autres personnes plus éloignées de notre public habituel.

Concernant les 3 cartes obtenues à l’évènement, même si certaines peuvent avoir une valeur financière qui me permettrait de rembourser tout mon voyage, je ne compte pas les vendre pour autant, ayant une valeur sentimentale. Et qui sait, peut-être que dans le temps elles prendront encore plus de valeur.

Et y a-t-il d’autres évènements dans ce genre à venir ? Eh bien chaque année, fin octobre, a lieu le plus gros tournoi possible en France, le régional de Lille. Un évènement qui attire beaucoup de français, et qui, maintenant que j’ai fait ce voyage, m’intéresse davantage aussi. De la même manière, le train et l’hôtel, avec une bonne planification en amont et ça devrait le faire. Par contre, sous quelle étiquette je participerai au régional, je ne sais pas. Joueur pour m’habituer au lieu et au fonctionnement, staff pour être dans l’élément final dans lequel je souhaiterais être, spectateur pour commencer doucement ? Il faut voir, sachant que l’on peut comparer les périodes d’ouverture des inscriptions pour joueur avec le Hellfest : dès que les inscriptions sont disponibles, les gens se ruent dessus, et en quelques minutes c’est clôturé. Donc si je ne suis pas dispo ce jour-là, pas la peine de tenter d’y aller en tant que joueur. En tout cas, ce voyage à Lille ne plaît déjà pas à ma mère…

11/04/2025

Les cartes obtenues

Dés du prix "de base" *

Octo-Bellator

Professor Cup **

Créer et pérenniser une ligue **

Conférence Jour 1 **

Gare de Bordeaux

* Cette image ne provient pas de moi mais du Professor Store.

** Ces images sont produites par ©Laurina Chouillet.